Mais que dit Dieu de la violence au sein du couple « chrétien »?
Nous avons souvent beaucoup d’opinions aussi diverses que les interprétations que nous avons de la Parole de Dieu pour savoir si une personne chrétienne peut se libérer d’un conjoint violent mais ce ne sera pas encore dans cet article que nous aborderons les différentes solutions qui existent et que Dieu ne condamne pas face à la violence conjugale (ce sera le prochain).
Car, avant de savoir ce que Dieu agrée, il faut savoir ce qu’Il pense de la violence conjugale et Dieu en parle !
Dans l’Evangile de Marc au chapitre 7, Jesus déclare ceci: « Car c’est du dedans, c’est du cœur de l’homme que proviennent les pensées mauvaises qui mènent à l’immoralité, au vol,au meurtre, à l’adultère, l’envie, la méchanceté, la tromperie, le vice, la jalousie, le blasphème, l’orgueil, et à toutes sortes de comportements insensés. (Versets 21-22).
Donc la responsabilité de celui qui est violent est totale.
Peu importe si il a été tenté, Jésus dit lui même que cela vient du cœur de l’être humain.
Dans les psaumes, il y a aussi beaucoup de passages sur les hommes violents, en voici quelques uns:
Psaumes 140.17: L’homme dont la langue est fausse ne s’affermira pas sur la terre. Et l’homme violent, le malheur l’entraîne à sa perte.
Psaumes 7.17: Son mauvais coup se retournera contre lui et sa violence lui retombera sur la tête.
Dieu oppose toujours les hommes droits aux hommes violents.
Il n’est pas difficile de comprendre que Dieu est contre la violence sous toutes ses formes et encore plus parmi les chrétiens et au sein du couple.
Pierre dans sa première épître au chapitre 2 demande que nous rejetions « donc toutes les formes de méchanceté et de ruse, l’hypocrisie, la jalousie, et toute médisance.» (verset 1) et un peu plus loin au chapitre 3 (versets 1 à 7), il s’adresse aux couples mariés: à la femme il lui recommande d’avoir une attitude respectueuse et pure, un esprit doux et paisible, au mari de faire preuve de discernement (donc de compréhension), de traiter sa femme au regard de sa nature délicate (sensible), avec respect car les deux doivent recevoir la vie que Dieu accorde dans sa grâce. Ainsi rien ne fera obstacle à leurs prières.
Cela veut dire que la personne coupable de violence conjugale devant Dieu n’est plus accueillie. Il peut l’être par des gens ignorants ou laxistes, idolâtres mais pas par Dieu tant qu’il n’abandonne pas ses voies.
Paul ajoute même que celui qui aime sa femme, s’aime lui-même donc si un homme fait du mal à sa femme, c’est à lui qu’il fait du mal (principe réciproque pour l’épouse envers l’epoux. Ephesiens 5.28).
Et que se passe t’il si un homme ou une femme aspire ou sert Dieu et est pour autant coupable de violences conjugales ?
Quand Paul parle à Timothée dans sa Première lettre au chapitre 3, il souligne bien que celui qui veut servir Dieu doit être irréprochable et non violent, il doit d’abord bien prendre soin des siens avant de prendre soin de l’Eglise. Et Tite le reprend aussi.
Il n’est donc pas permis de se retrouver dans cette situation et il est très important de traiter ce problème avant toute chose car oui, Dieu peut délivrer celui ou celle qui est violent mais pas à son insu, pas en passant continuellement en délivrance, il faut un vrai travail qui va impliquer une transparence totale avec Dieu et une véritable repentance pour que les choses évoluent car même Paul était un homme violent (il a quand même tué et persécuté les chrétiens) et Dieu l’a transformé (il a même été plus d'une fois frappé, laissé pour mort, chose improbable avant).
Voilà qui est clair, la conclusion est sans appel, Dieu n’est pas responsable de la violence dans le couple.
Il n’en est pas l’auteur et ne l’utilise pas pour punir quique ce soit au sein du couple.
Il ne l’utilise même pas pour nous façonner !
Dieu ne règne pas au milieu de la violence conjugale.
Je terminerai par conseiller toute personne victime de violences conjugales de se mettre en sécurité et cela aussi longtemps que nécessaire.
Dieu est contre la violence conjugale et à moins que Dieu lui même vous visite pour vous dire le contraire, Il ne vous condamnera pas de vous protéger et de chercher sa face sans craindre le pire : perdre la vie.
Personne ne peut vous condamner, vous critiquer, vous fermer l'accès à Dieu parce que vous vous protéger d'un conjoint violent (et quelque soit la violence).
A propos
Hosanna est un mot hébreu qui peut être traduit par » De grâce, sauve » ou encore « sauve donc! ».
C’est une sorte d’interjection juive et chrétienne que l’on peut retrouver dans les évangiles notamment dans le livre de Matthieu au chapitre 21, dans l’évangile de Jean au chapitre 12 et dans le chapitre 11 de celui de Marc.
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